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2000 ans d’histoire

Antiquité

Mouzon est situé à un carre­­­­­­­­­­­­­­four de deux voies de commu­­­­­­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­­­­tion :

  • la Meuse, axe fluvial Nord-Sud,
  • la voie antique NE / SO qui reliait Reims, capi­­­­­­­­­­­­­­tale des Rêmes, à Trèves, capi­­­­­­­­­­­­­­tale des Trévires, deux peuplades gauloises.
  • Le nom vient de « Moso magos », marché sur la Meuse.

Fin Vème siècle : Mouzon et ses alen­­­­­­­­­­­­­­tours deviennent propriété de l’ar­che­­­­­­­­­­­­­­vê­­­­­­­­­­­­­­ché de Reims, domaine de Saint Rémi.

Moyen-Âge

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Les Remparts du Château

Au traité de Verdun (843) qui partage l’em­pire de Char­­­­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­­­­magne entre ses petits enfants, Mouzon se retrouve en zone fron­­­­­­­­­­­­­­tière entre la partie héri­­­­­­­­­­­­­­tée par Charles le Chauve et qui devien­­­­­­­­­­­­­­dra le Royaume de France et la Lotha­­­­­­­­­­­­­­rin­­­­­­­­­­­­­­gie, futur empire germa­­­­­­­­­­­­­­nique.

  • 971 : fonda­­­­­­­­­­­­­­tion de l’ab­baye de moines béné­­­­­­­­­­­­­­dic­­­­­­­­­­­­­­tins. Le domaine s’en­ri­­­­­­­­­­­­­­chit de dona­­­­­­­­­­­­­­tions et devient impor­­­­­­­­­­­­­­tant et riche (moulins, forêts, cultures).
  • 1212 : incen­­­­­­­­­­­­­­die de l’église primi­­­­­­­­­­­­­­tive en même temps qu’une grosse partie de la ville. La nouvelle construc­­­­­­­­­­­­­­tion est du pur style gothique nais­­­­­­­­­­­­­­sant. La ville est forti­­­­­­­­­­­­­­fiée.

La « guerre de cent ans » (1337–1453) fait des ravages dans la région.

En 1379, le Roi de France Charles V fait un échange avec l’ar­che­­­­­­­­­­­­­­vêque de Reims, et prend posses­­­­­­­­­­­­­­sion de Mouzon afin de pouvoir mieux forti­­­­­­­­­­­­­­fier la ville et surveiller la fron­­­­­­­­­­­­­­tière. Les guerres se succèdent.

Histoire Moderne

  • 1521 : Charles Quint fait le siège de Mouzon,
  • 1639 : des troupes espa­­­­­­­­­­­­­­gnoles assiègent Mouzon.
  • 1650 : nouveau siège des Espa­­­­­­­­­­­­­­gnols
  • 1653 : Turenne avec l’ar­mée française reprend Mouzon, très abîmé par les combats et sièges succes­­­­­­­­­­­­­­sifs.
  • 1659 : par le Traité des Pyré­­­­­­­­­­­­­­nées signé par Louis XIV, la fron­­­­­­­­­­­­­­tière du Royaume est repous­­­­­­­­­­­­­­sée de 20 km vers l’Est (au-delà de Cari­­­­­­­­­­­­­­gnan) et Mouzon perd son rôle de ville fron­­­­­­­­­­­­­­tière. Les remparts et le château sont aban­­­­­­­­­­­­­­don­­­­­­­­­­­­­­nés puis démo­­­­­­­­­­­­­­lis. (La zone de la Porte de Bour­­­­­­­­­­­­­­gogne en est la partie la mieux conser­­­­­­­­­­­­­­vée).

Histoire contem­­­­­­­­­­­­­­po­­­­­­­­­­­­­­raine

Au XVIIIème siècle, des foulon­­­­­­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­­­­­­ries et des fila­­­­­­­­­­­­­­tures s’ins­tal­­­­­­­­­­­­­­lèrent utili­­­­­­­­­­­­­­sant la force hydrau­­­­­­­­­­­­­­lique pour faire tour­­­­­­­­­­­­­­ner les machines. La Révo­­­­­­­­­­­­­­lu­­­­­­­­­­­­­­tion Française de 1789 bous­­­­­­­­­­­­­­cula cette situa­­­­­­­­­­­­­­tion. Une loi obli­­­­­­­­­­­­­­gea les moines à quit­­­­­­­­­­­­­­ter leur abbaye (qui devint hôtel de ville puis hospice), on vendit les bâti­­­­­­­­­­­­­­ments ainsi que les terres, les bois, les vignes. Les moines capu­­­­­­­­­­­­­­cins durent aussi quit­­­­­­­­­­­­­­ter leur couvent.

Au XIXème siècle, Mouzon gran­­­­­­­­­­­­­­dit, les indus­­­­­­­­­­­­­­tries métal­­­­­­­­­­­­­­lur­­­­­­­­­­­­­­giques et textiles se déve­­­­­­­­­­­­­­loppent, des bras­­­­­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­­­­­ries s’im­plantent le long de la Meuse. Dès la fin du XIX° siècle deux usines se déve­­­­­­­­­­­­­­loppent :

  • en 1880 les feutres Sommer qui fabrique­­­­­­­­­­­­­­ront ensuite des revê­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­ments de sols et de murs pour l’ha­bi­­­­­­­­­­­­­­tat et l’au­to­­­­­­­­­­­­­­mo­­­­­­­­­­­­­­bile,
  • et en 1888 « la Forge de Mouzon » qui devien­­­­­­­­­­­­­­dra la « Galva­­­­­­­­­­­­­­ni­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­tion » puis « Sollac » et enfin Arce­­­­­­­­­­­­­­lor-Mittal.

Aujourd’­hui

Après les deux guerres mondiales, la ville se déve­­­­­­­­­­­­­­loppe, ouvriers et arti­­­­­­­­­­­­­­sans s’em­ploient à la recons­­­­­­­­­­­­­­truc­­­­­­­­­­­­­­tion, une zone indus­­­­­­­­­­­­­­trielle, des lotis­­­­­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­­­­­ments naissent à la péri­­­­­­­­­­­­­­phé­­­­­­­­­­­­­­rie de l’an­cienne cité qui s’agran­­­­­­­­­­­­­­dit et prend l’as­pect qu’elle a aujourd’­hui, en ce début du XXIème siècle.

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