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Lieux à découvrir

L’église-abba­­­­­­­­­­­­­­tiale

Remplaçant une église primi­­­­­­­­­­­­­­tive deve­­­­­­­­­­­­­­nue trop petite, le chœur est bâti vers 1190. Après l’in­­­cen­­­­­­­­­­­­­­die de 1212, elle est recons­­­­­­­­­­­­­­truite dans le plus pur style du premier art gothique.
D’im­­­por­­­­­­­­­­­­­­tantes restau­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­tions ont été effec­­­­­­­­­­­­­­tuées au XIXème siècle par Boes­­­­­­­­­­­­­­will­­­­­­­­­­­­­­wald (entre 1865 et 1890) puis après les deux guerres mondiales.

L’Orgue de l’église-abba­­­­­­­­­­­­­­tiale

« C’est en 1725 que le Sieur Chris­­­­­­­­­­­­­­tophe Mouche­­­­­­­­­­­­­­rel termi­­­­­­­­­­­­­­noit sa toute nouvelle Orgue, d’une bonne sculp­­­­­­­­­­­­­­ture et archi­­­­­­­­­­­­­­tec­­­­­­­­­­­­­­ture moderne, ladite Orgue posée dans l’église de l’Ab­­­baye Notre-Dame de la Ville de Mouzon, Ordre de Saint Benoit ».
« C’est en 1991 que le Sieur Barthé­­­­­­­­­­­­­­lémy Formen­­­­­­­­­­­­­­telli, Facteur d’Orgues très-habile rési­­­­­­­­­­­­­­dant à Vérone, et fort connais­­­­­­­­­­­­­­seur de la facture dudit Mouche­­­­­­­­­­­­­­rel, termi­­­­­­­­­­­­­­nait de raccom­­­­­­­­­­­­­­mo­­­­­­­­­­­­­­der ladite Orgue qui en avait bien besoin ».
Son beau buffet sculpté est classé. L’as­­­so­­­­­­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­­­­­­tion « Présence de l’Ab­­­ba­­­­­­­­­­­­­­tiale » y orga­­­­­­­­­­­­­­nise des concerts chaque année.

L’an­­­cienne abbaye

« Sa fonda­­­­­­­­­­­­­­tion par l’évêque de Reims Adal­­­­­­­­­­­­­­bé­­­­­­­­­­­­­­ron date de 971 pour une commu­­­­­­­­­­­­­­nauté de moines béné­­­­­­­­­­­­­­dic­­­­­­­­­­­­­­tins. Démo­­­­­­­­­­­­­­lie pendant les guerres contre les Espa­­­­­­­­­­­­­­gnols (1650 – 1653), l’ab­­­baye est recons­­­­­­­­­­­­­­truite en 1660. Deve­­­­­­­­­­­­­­nue hospice civil, elle est désor­­­­­­­­­­­­­­mais une maison de retraite (EHPAD l’Ab­­­baye) et ne se visite pas ».

Le musée du feutre

« Il a pris place dans l’an­­­cienne grange abba­­­­­­­­­­­­­­tiale. Unique en France, le Musée du Feutre de laine vous propose de décou­­­­­­­­­­­­­­vrir de manière ludique et origi­­­­­­­­­­­­­­nale le plus vieux textile du monde, de ses origines aux usages indus­­­­­­­­­­­­­­triels les plus nova­­­­­­­­­­­­­­teurs, en passant par des créa­­­­­­­­­­­­­­tions artis­­­­­­­­­­­­­­tiques contem­­­­­­­­­­­­­­po­­­­­­­­­­­­­­raines origi­­­­­­­­­­­­­­nales ».

Les jardins de l’ab­­­baye

« Les moines béné­­­­­­­­­­­­­­dic­­­­­­­­­­­­­­tins vivaient des reve­­­­­­­­­­­­­­nus des forêts, des terres agri­­­­­­­­­­­­­­coles, des vignes et des jardins atte­­­­­­­­­­­­­­nants à l’ab­­­baye. Outre le jardin, l’es­­­pace compor­­­­­­­­­­­­­­tait un colom­­­­­­­­­­­­­­bier (Office de Tourisme), des dépen­­­­­­­­­­­­­­dances (Musée du Feutre). Jusqu’en 1671, le jardin était entouré d’une muraille et d’un fossé.
Aujourd’­­­hui, ce sont des jardins d’agré­­­­­­­­­­­­­­ment, ouverts au public. Les mariés et leurs invi­­­­­­­­­­­­­­tés s’y arrêtent pour réali­­­­­­­­­­­­­­ser de magni­­­­­­­­­­­­­­fiques photos ».

L’an­­­cien colom­­­­­­­­­­­­­­bier

« Autre­­­­­­­­­­­­­­fois colom­­­­­­­­­­­­­­bier de l’ab­­­baye, de forme origi­­­­­­­­­­­­­­nale, cet édifice abrite actuel­­­­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­­­­ment l’of­­­fice du tourisme ainsi que des expo­­­­­­­­­­­­­­si­­­­­­­­­­­­­­tions artis­­­­­­­­­­­­­­tiques ». Une pierre porte la date de 1749…

La Maison espa­­­­­­­­­­­­­­gnole / les Eche­­­­­­­­­­­­­­vins

Seuls vestiges des maisons à colom­­­­­­­­­­­­­­bage de Mouzon leur nom vient simple­­­­­­­­­­­­­­ment du fait qu’elles exis­­­­­­­­­­­­­­taient déjà lors de l’oc­­­cu­­­­­­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­­­­­­tion de la ville par les Espa­­­­­­­­­­­­­­gnols au milieu du XVIIème siècle. L’im­­­meuble abrite le réputé restau­­­­­­­­­­­­­­rant « Les Éche­­­­­­­­­­­­­­vins »

Maison La Gravière

Il s’agit de la rési­­­­­­­­­­­­­­dence de la famille Sommer, indus­­­­­­­­­­­­­­triels du feutre. Ce manoir a été recons­­­­­­­­­­­­­­truit après sa destruc­­­­­­­­­­­­­­tion durant la première Guerre Mondiale dans un style qui fait penser aux maisons à colom­­­­­­­­­­­­­­bages alsa­­­­­­­­­­­­­­ciennes. Le « Manoir La Gravière » est aujourd’­­­hui un Gîte de France, avec des chambres d’hôtes de charme label­­­­­­­­­­­­­­li­­­­­­­­­­­­­­sées 4 épis. Il comprend égale­­­­­­­­­­­­­­ment un gîte rural 3 épis, ouvert toute l’an­­­née.

Eglise du Faubourg Sainte-Gene­­­­­­­­­viève

L’église Sainte Gene­­­­­­­­­viève est située au bord de la rue du faubourg qui était autre­­­­­­­­­fois la route gallo-romaine Reims-Trèves. On ne connaît pas la date de construc­­­­­­­­­tion de la première église. Celle que l’on peut obser­­­­­­­­­ver aujourd’­­­hui est une petite église de campagne avec un clocher robuste, elle comprend deux parties :

  • La nef romane du XIIème siècle, avec sa voûte, ses grandes arcades inté­­­­­­­­­rieures et ses fenêtres en plein cintre,
  • Les deux bras du tran­­­­­­­­­sept et le chœur de style gothique construits en 1575 comme l’in­­­dique la clef de voûte du bras nord.

Les vitraux non figu­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tifs ont été réali­­­­­­­­­sés à la fin du XXème siècle par une Mouzon­­­­­­­­­naise : leurs couleurs sont plus chaudes du côté sud bien éclairé par le soleil, comme le veut la tradi­­­­­­­­­tion.

Le site gallo-romain du Flavier

Durant les périodes gallo-romaines et méro­­­­­­­­­vin­­­­­­­­­giennes, Mouzon était un passage sur la Meuse pour la voie romaine reliant Trèves à Reims. Un marché impor­­­­­­­­­tant s’y est déve­­­­­­­­­loppé, d’où l’ori­­­gine du nom de la cite : « moso magus », marché sur la Meuse.
Sur le site, des fouilles ont fait appa­­­­­­­­­raître les vestiges de trois temples établis entre 50 av JC et 350 APJC. Des ex-voto, sous forme d’armes minia­­­­­­­­­tures, des fibules (agrafes), des céra­­­­­­­­­miques et des monnaies gauloises et romaines ont été trou­­­­­­­­­vés.

Le parcours Petites Cité de Carac­­tère

Le guide est à dispo­­si­­tion à l’Of­fice du tourisme ou en télé­­char­­ge­­ment ci-après :

L’office

Depuis avril 2017, l’Of­­­­­­­­­­­fice de tourisme de la Commu­­­­­­­­­­­­­­­­nauté de communes des Portes du Luxem­­­­­­­­­­­­­­­­bourg est s’ins­­­­tal­­­lé dans le musée du feutre.
Deux autres point d’in­for­­ma­­tion sont inté­­grés à l’Of­fice : le Musée des débuts de l’avia­­tion à Douzy et l’ou­vrage de La Ferté, dernier fort de la ligne Magi­­not
Ainsi, une syner­­gie entre la ville de Mouzon et la Commu­­nauté de communes permet des plages d’ou­­­­ver­­­­­ture plus impor­­­­­tantes.


La gestion du site Inter­­­­­­­­­­­­­­­­net, la créa­­­­­­­­­­­­­­­­tion de docu­­­­­­­­­­­­­­­­ments papier et la repré­­­­­­­­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­­­­­­­tion sur des événe­­­­­­­­­­­­­­­­ments touris­­­­­tiques sont assu­­­­­rés désor­­­­­mais par l’Of­­­­­­­­­­­fice de tourisme des Portes du Luxem­­­­­bourg qui a recruté une respon­sable, en la personne de Marion Paupert, égale­­­­­ment respon­­­­­sable du musée.
Les hôtesses accueillent les touristes et les renseignent sur les visites et acti­­­­­­­­­­­­­­­­vi­­­­­­­­­­­­­­­­tés de la région, elles four­­­­­­­­­­­­­­­­nissent égale­­­­­­­­­­­­­­­­ment de la docu­­­­­­­­­­­­­­­­men­­­­­­­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­­­­­­­tion papier et des cartes routières ou de randon­­­­­­­­­­­­­­­­nées. Leur connais­­­­­­­­­­­­­­­­sance du tissu touris­­­­­­­­­­­­­­­­tique local leur permet d’in­­­­­­­­­­­diquer les gîtes, hôtels et restau­­­­­­­­­­­­­­­­rants des envi­­­­­­­­­­­­­­­­rons. Un poste permet d’ac­­­­­­­­­­­cé­­­­­­­­­­­­­­­­der à Inter­­­­­­­­­­­­­­­­net.

Office de Tourisme des Portes du Luxem­­­­­­bourg à Mouzon
Ouvert du Premier mai à mi-septembre
De 10h00 à midi et de 14h00 à 18h00

Musée du feutre à MOUZON
Email : offi­­­ce@­­­por­­­tes­­­du­­­luxem­­­bourg.fr
Tél. : +33 (0)3 24 29 79 91
Hors saison – mairie de Mouzon : Tel : +33 (0)3 24 26 10 63

Des remparts à Mouzon

Déjà à l’époque romaine, on note les Trévires au nord et les Rèmes, au sud. Plus tard, après le traité de Verdun de 843 la fron­­­­­­­­­­tière entre le royaume de Charles le Chauve et la Lotha­­­­­­­­­­rin­­­­­­­­­­gie passe entre Mouzon et Cari­­­­­­­­­­gnan (Yvois) ainsi que la sépa­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­tion entre la France et l’em­­­­­pire germa­­­­­­­­­­nique.
L’his­­­­­to­­­­­­­­rien Fernand Brau­­­­­­­­del notait les « perma­­­­­­­­nences » en histoire et il semble bien que cette voca­­­­­­­­tion de Mouzon comme « ville fron­­­­­­­­tière » entre dans cette vision même si on ne doit pas appliquer le concept moderne de fron­­­­­­­­tière aux situa­­­­­­­­tions anté­­­­­­­­rieures.
Toujours est-il que c’est à cette loca­­­­­­­­li­­­­­­­­sa­­­­­­­­tion que la ville doit d’avoir été forti­­­­­­­­fiée.
Si les premières défenses peuvent dater de la fonda­­­­­­­­tion de l’ab­­­­­baye cister­­­­­­­­cienne en 971, elles accom­­­­­­­­pagnent la recons­­­­­­­­truc­­­­­­­­tion de l’église-abba­­­­­­­­tiale à partir de 1212 faisant de Mouzon la deuxième ville du diocèse, après Reims.
Ce n’est qu’en 1659 que Louis XIV repousse la fron­­­­­­­­tière du Royaume de France d’une ving­­­­­­­­taine de km vers l’est. Les remparts sont alors délais­­­­­­­­sés ou les pierres taillées sont réem­­­­­­­­ployées à autre chose. La Porte de Bour­­­­­­­­gogne reste le plus beau vestige de ce passé mili­­­­­­­­taire.
Retrou­­­­­­­­­­­­­­­vez ce parcours dans « Balades inter­­­­­­­­­­­­­­­ac­­­­­­­­­­­­­­­tives »

La Porte de France

Située à l’entrée de Mouzon par le sud-ouest, elle défen­­­dait ce qui ne fut long­­­temps qu’un gué sur la Meuse.

Elle donne accès à « l’île de Mouzon » comprise entre le fleuve et le canal. Il n’en reste plus que la base des deux tours qui prenaient en chicane la voie venant de Beau­­­mont.

Remparts du château

Une première mention de « Mosomo castello » est connue grâce à une pièce de monnaie méro­­­vin­­­gienne. Ce « castel » est dévasté par Carlo­­­man en 871 et par les Normands en 882. Sans doute consti­­­tuée de palis­­­sades de bois, la forti­­­fi­­­ca­­­tion évolue vers plus de soli­­­dité et de complexité

Le 16 juillet 1379 Mouzon est ratta­­­ché aux posses­­­sions du roi de France (Charles V) après un échange de domaines entre le roi et les arche­­­vêques de Reims.
Même si le roi n’y habita jamais, une sorte de cour s’est déve­­­lop­­­pée dans et autour du château regrou­­­pant les digni­­­taires, repré­­­sen­­­tant l’auto­­­rité royale dont le gouver­­­neur. Comme les remparts, le château est aban­­­donné après 1659.

La Tour Porte de Bourgogne

Autre­­­fois « Porte Saint Denis », nom corres­­­pon­­­dant à une église proche et détruite lors des bombar­­­de­­­ments espa­­­gnols en 1650, ses bases datent du XIIème siècle. Fermé par une porte de bois l’accès à la ville était aussi protégé par un large fossé. La tour comporte 3 niveaux munis d’étroites archères. La salle du bas, équi­­­pée d’une chemi­­­née, était la salle des gardes.
Avec l’évolu­­­tion de l’artille­­­rie au XVIIème siècle, la Porte de Bour­­­gogne fut englo­­­bée dans une dispo­­­si­­­tif bastionné plus vaste alignant 3 fossés et 3 pont-levis.

Tour de l’Abbaye

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Tour de l'Abbaye

C’est Louis XI qui demande, en 1473, aux moines béné­­­dic­­­tins de bâtir une tour pour la défense de la ville et de l’abbaye.
Elle a été renfor­­­cée au XVIème siècle par des bastions. Une partie des douves remplies d’eau est visible au bout des jardins actuels de l’Abbaye.

Tour de l’Éperon

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Tour de L'Eperon

Placée au bord de la Meuse, en bas des fossés descen­­­dant de la Grosse Tour, elle défen­­­dait la ville des approches par le fleuve. Au XIX ème siècle, cette tour a été rehaus­­­sée d’une guérite de pierres taillées et de briques.

La Tour Saint-Jérôme

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Tour Saint-Jérôme

Ce fut vrai­­­sem­­­bla­­­ble­­­ment une grosse tour ronde desti­­­née à surveiller les fossés rendus maré­­­ca­­­geux par la cana­­­li­­­sa­­­tion de diffé­­­rentes sources.
Reste visible une chambre de tir permet­­­tant 3 angles de feu depuis l’inté­­­rieur tout en ne lais­­­sant appa­­­raître qu’une seule embra­­­sure à l’exté­­­rieur.

Chemin de ronde

Il reliait le château aux tours des remparts, permet­­­tant à la fois la surveillance du fleuve et un dépla­­­ce­­­ment des soldats à l’abri des tirs ennemis. Vue sur les rives de Meuse.
A l’extérieur, il comportait de petites casemates abritant des soldats prêts à intervenir si l’ennemi tentait de traverser le fleuve. Sur le chemin, de grosses pierres s’appuyant sur le mur servaient de marchepied pour surveiller toute la campagne située au sud de la cité mouzonnaise.

La Grosse Tour

Ce fut une des construc­­­tions les plus massives de la défense de Mouzon : 24 m de diamètre, murs de 8 m d’épais­­­seur, plusieurs étages voûtés couverts d’une terrasse pour le dépla­­­ce­­­ment des canons. Déjà rema­­­niée en 1512, elle fut démon­­­tée à partir de 1672.
Il en reste des éléments impo­­­sants qu’on ne peut appro­­­cher pour cause d’insé­­­cu­­­rité.

La Tour de la Couaillote

Située en bordure du bras nord de la Meuse (aujourd’hui Canal des Ardennes), elle compor­­­tait des salles super­­­­­po­­­sées de 8 m de diamètre inté­­­rieur, renfor­­­cées par des murs de 4 m d’épais­­­seur.
Elle inter­­­­­di­­­sait la traver­­­sée de ce bras de Meuse, en face de la Tour de l’Eperon et devait épau­­­ler la Tour de l’Abbaye plus au sud.

Pour une visite guidée, contacter :

  • Paul Motte au 06 87 24 23 55
  • Madame Legris au 03 24 26 10 64
  • Mail : amismouzon@free.fr

Guide papier, en vente au « 8 à 8 » et à l’Of­­­­­fice du tourisme.

1. Ecole des Filles

Début du circuit des panneaux, l’hôtel de ville était situé dans le bâtiment de gauche qui devint l’école des filles après 1860.
C’est ici que la directrice de l’école des filles, Isabelle Coffin, trouva la mort lors du bombardement de mai 1940. Son corps ne fut retrouvé qu’un an plus tard.

2. Rue de France

Cette photo de procession montre la richesse et la diversité des commerces à l’époque :
Alimentation générale (Comptoirs Français), une mercerie, (« Tinot »), une boulangerie, un café et les « Etablissement Perier » où l’on vendait de la quincaillerie, parapluies, rouennerie (toiles de coton de type Rouen), sommiers, plumes, duvets…

3. Hangars Roger SOMMER

Aujourd’hui l’ancienne maison Sommer, « La Gravière » a été reconstruite vers 1925 en hommage aux origines alsaciennes (en réalité lorraines) d’une partie de la famille Sommer. Désormais, elle est devenue « Le Manoir de la Gravière », un gite de France, classé 3 épis.
Le musée des débuts de l’aviation de Douzy montre une reproduction à l’échelle 1 du biplan Sommer de 1910.

4. Gare de Mouzon

Image de la société mouzonnaise : la petite famille avec enfants endimanchés et bagages, sans oublier le panier à victuailles en osier, pour le pique-nique.
L’homme élégant porte canotier et belles bottes luisantes, les religieuses de l’hospice observent les nouveaux arrivants pendant que les élégantes restent à l’écart, comme il se doit !

5. Escouade de dragons

L’église Sainte Geneviève, du XIIème siècle, fut construite au bord de l’ancienne voie romaine reliant Reims à Trèves.
Les tas de fumier attestent de l’activité agricole de ce faubourg. Le lavoir vers lequel se dirige cette lavandière existe toujours…

6. Faubourg Sainte Geneviève

De chaque côté du faubourg Sainte-Geneviève, les « usoirs » accueillaient les tas de fumier et les stères de bois ;
Les jardins situés derrière les maisons faisaient de cet espace hors des remparts urbains un village-rue de type lorrain.

7. Passage à niveau

« Lesage » était un café-restaurant mais faisait également marchand de charbon et corbillard à l’occasion…
L’auberge s’est ensuite longtemps appelée « Le Cheval Blanc ». A proximité, on remarque l’ancien château d’eau qui alimentait les chaudières des locomotives à vapeur.

8. Etablissement « Le cheval Blanc »

Jour de fête à Mouzon. Tout le monde est endimanché et les maisons sont pavoisées.
Un groupe autour d’une carriole tirée par un âne est accompagné du chef de gare.

9. Pont de Meuse

Edifié au début du second Empire, cet élégant pont de pierre à trois arches était doublement orné par les armoiries de Mouzon et les aigles napoléoniennes.
Il a été reconstruit à l’identique après 1918, puis détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Le pont actuel date de 1960.

10. L’école des garçons – Place Saint Louis

La porte surmontée d’un fronton triangulaire est datée de 1724.
D’autres portes datées de Mouzon sont encore visibles en ville. L’école des garçons a été détruite en 1940.

11. Café du Kremlin

Cette rue rappelle la présence d’un château médiéval disparu après la Révolution.
Elle menait les ouvriers aux établissements Sommer où travaillait un millier d’ouvriers appelés par le « Gueulard » de l’usine, dans les années 1960.

12. Rue de la Voûte et ses places

Cet espace s’est appelé « Place du marché », son prolongement est devenu l’avenue Moulin Lavigne.

13. Canal et Tour de l’Eperon

Avec le développement de la vapeur, des convois de péniches tirées par des remorqueurs utilisaient le canal, ce qui bloquait le passage des piétons pendant de longues minutes.
Certains jours, des ouvriers rataient ainsi le train devant les emmener vers Sedan. Une passerelle a donc été construite en 1886.

14. Rue Saint Denis

Autrefois, cette ruelle bordait la chapelle Saint-Denis.
Les Espagnols occupaient Mouzon depuis 1650 lorsque Turenne reprit la ville en 1653. La chapelle disparut lors de ces combats.

15. Rue Porte de Bourgogne

Au XVIIème siècle, la Bourgogne était sous domination espagnole, ce qui explique le nom donné à cette entrée de Mouzon lors de la guerre contre les Espagnols.
« Seigneur, garde-nous du pain de Sapogne, de la justice d’Omont et du vin de Mouzon » – Adage médiéval

16. Rue Cul de four

Cette rue en pente menait-elle à un four banal ?

17. Halage et rive droite du canal

Le chenal de gauche menait à la chute d’eau de l’usine Ollivet (laminoirs), aujourd’hui Mittal.
A gauche, on distingue aujourd’hui le port de plaisance avec les vestiges de la Tour de la Couaillotte (déconstruite après 1671) et l’orifice d’une bouche à feu au ras de l’eau. A droite, se poursuit le canal de la Meuse.

18. Rue Porte de Bourgogne (Maison des Echevins)

Vers le fond, à gauche, le départ de la rue Bordereau constitue un repère visuel pour comparer la photo de 1910 et la situation actuelle.
Les maisons de droite ont laissé place à la descente du pont. Le bas-relief visible en hauteur est maintenant conservé dans l’église de Villemontry.

19. Rue des Tanneurs

A droite, l’ancien bâtiment a laissé place à un espace vert. La rue a dû abriter des tanneries au bord de l’eau.
A gauche, le gros bâtiment était le « château du patron » de la brasserie Jacob.

20. Rue Fleur de Lys avec la scierie Didier

Cette partie de rue est aujourd’hui méconnaissable.
Seuls demeurent, à droite le grand bâtiment qui abrite le Marché paysan tous les quatrième vendredis de chaque mois ainsi qu’un vestige de mur et son ouverture devenue inutile.

21. Bâtiments de la fonderie SOMMER

A l’époque de Roger Sommer, l’établissement feutrier possédait une fonderie.
Des jardins ouvriers ont ensuite occupé cet emplacement pour laisser la place, aujourd’hui, à des terrains de sports.

22. Place de l’ancien marché

Les deux maisons blanches du fond de la photo ont été abattues en 1973 pour agrandir l’accès aux usines Sommer par la rue de Château.
Les travaux d’élargissement entraînèrent la destruction d’une tour qui portait la date 1640 sur le linteau de la porte et qui appartenait vraisemblablement à l’ensemble fortifié du château.

23. Cour de la ferme Locart

L’accès à cette cour se faisait par un passage voûté depuis la Grand’ Rue.
C’est aujourd’hui un espace vert, entre la mairie et le chevet de l’abbatiale, baptisé « Place Roger Sommer ».

24. Pharmacie Lanson (aujourd’hui Latrompette)

Cette pharmacie a porté les noms de Lançon, Bardoz, Maillot, Vidal-Duvernet, puis Latrompette.

25. « Grande rue » devenue rue Charles de Gaulle

En 1910 , au fond, dans la grande demeure, habitait Madame Roger Sommer.
Ce quartier a échappé aux destructions de 1918, mais a été détruit en 1940.

26. Maison espagnol – aujourd’hui Les échevins

Cette bourrellerie a déménagé au Colombier qui est devenu l’Office de tourisme.
Elle devient, vers 1950 « La maison espagnole » comme « club » des cadres de l’entreprise Sommer.

27. Sortie de messe de l’Abbatiale

Fin de la promenade 1910 ! Merci de votre visite.

Les jardins de l’abbaye

Les moines béné­­­­­­­­­­­dic­­­­­­­­­­­tins vivaient des reve­­­­­­­­­­­nus des forêts, des terres agri­­­­­­­­­­­coles, des vignes et des jardins atte­­­­­­­­­­­nants à l’abbaye.
Outre le jardin, l’espace compor­­­­­­­­­­­tait un colom­­­­­­­­­­­bier (Office de Tourisme), des dépen­­­­­­­­­­­dances (Musée du Feutre). Jusqu’en 1671, le jardin était entouré d’une muraille et d’un fossé.
Aujourd’hui, ce sont des jardins d’agré­­­­­­­­­­­ment, ouverts au public. Les mariés et leurs invi­­­­­­­­­­­tés s’y arrêtent pour réali­­­­­­­­­­­ser de magni­­­­­­­­­­­fiques photos ».

L’ancienne abbaye

Sa fonda­­­­­­­­­­­tion par l’évêque de Reims Adal­­­­­­­­­­­bé­­­­­­­­­­­ron date de 971 pour une commu­­­­­­­­­­­nauté de moines béné­­­­­­­­­­­dic­­­­­­­­­­­tins.
Démo­­­­­­­­­­­lie pendant les guerres contre les Espa­­­­­­­­­­­gnols (1650 – 1653), l’abbaye est recons­­­­­­­­­­­truite en 1660. Deve­­­­­­­­­­­nue hospice civil, elle est désor­­­­­­­­­­­mais une maison de retraite (EHPAD l’Abbaye) et ne se visite pas.

Maison La Gravière

Il s’agit de la rési­­­­­­­­­­­dence de la famille Sommer, indus­­­­­­­­­­­triels du feutre.
Ce manoir a été recons­­­­­­­­­­­truit après sa destruc­­­­­­­­­­­tion durant la première Guerre Mondiale dans un style qui fait penser aux maisons à colom­­­­­­­­­­­bages alsa­­­­­­­­­­­ciennes. Le « Manoir La Gravière » est aujourd’hui un Gîte de France, avec des chambres d’hôtes de charme label­­­­­­­­­­­li­­­­­­­­­­­sées 4 épis. Il comprend égale­­­­­­­­­­­ment un gîte rural 3 épis, ouvert toute l’année.

GODARD Marie-Josée
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Le quartier de Villemontry

Fusion­­­­­­née en 1965 avec Mouzon distante de moins de 3 km, l’ancienne commune est deve­­­­­­nue un quar­­­­­­tier de la cité.
Situées au flanc d’un coteau domi­­­­­­nant la Meuse en amont de Mouzon, les maisons anciennes, réno­­­­­­vées et très fleu­­­­­­ries, offrent un visage parti­­­­­­cu­­­­­­liè­­­­­­re­­­­­­ment atta­­­­­­chant.
Les habi­­­­­­tants œuvrent collec­­­­­­ti­­­­­­ve­­­­­­ment pour faire de leur ancien village dominé par l’église un havre de paix dans une nature domes­­­­­­tiquée, véri­­­­­­table balcon sur la Meuse
Mairie de Mouzon
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Eglise du Faubourg Sainte Geneviève

L’église Sainte Gene­­­­­­viève est située au bord de la rue du faubourg qui était autre­­­­­­fois la route gallo-romaine Reims-Trèves. On ne connait pas la date de construc­­­­­­tion de la première église.
Celle que l’on peut obser­­­­­­ver aujourd’hui est une petite église de campagne avec un clocher robuste, elle comprend deux parties :

  • La nef romane du XIIème siècle, avec sa voûte, ses grandes arcades inté­­­­­­rieures et ses fenêtres en plein cintre,
  • Les deux bras du tran­­­­­­sept et le chœur de style gothique construits en 1575 comme l’indique la clef de voûte du bras nord.

Les vitraux non figu­­­­­­ra­­­­­­tifs ont été réali­­­­­­sés à la fin du XXème siècle par une Mouzon­­­­­­naise : leurs couleurs sont plus chaudes du côté sud bien éclairé par le soleil, comme le veut la tradi­­­­­­tion.

Tour de l’Abbaye

C’est Louis XI qui demande, en 1473, aux moines béné­­­dic­­­tins de bâtir une tour pour la défense de la ville et de l’abbaye.
Elle a été renfor­­­cée au XVIème siècle par des bastions. Une partie des douves remplies d’eau est visible au bout des jardins actuels de l’Abbaye.

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La Porte de France

Située à l’entrée de Mouzon par le sud-ouest, elle défen­­­dait ce qui ne fut long­­­temps qu’un gué sur la Meuse.
Elle donne accès à « l’île de Mouzon » comprise entre le fleuve et le canal. Il n’en reste plus que la base des deux tours qui prenaient en chicane la voie venant de Beau­­­mont.
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La Tour Saint-Jérôme

Ce fut vrai­­­sem­­­bla­­­ble­­­ment une grosse tour ronde desti­­­née à surveiller les fossés rendus maré­­­ca­­­geux par la cana­­­li­­­sa­­­tion de diffé­­­rentes sources.
Reste visible une chambre de tir permet­­­tant 3 angles de feu depuis l’inté­­­rieur tout en ne lais­­­sant appa­­­raître qu’une seule embra­­­sure à l’exté­­­rieur.

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Tour de l’Éperon

Placée au bord de la Meuse, en bas des fossés descen­­­dant de la Grosse Tour, elle défen­­­dait la ville des approches par le fleuve. Au XIX ème siècle, cette tour a été rehaus­­­sée d’une guérite de pierres taillées et de briques.

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La Tour Porte de Bourgogne

Autre­­­fois « Porte Saint Denis », nom corres­­­pon­­­dant à une église proche et détruite lors des bombar­­­de­­­ments espa­­­gnols en 1650, ses bases datent du XIIème siècle. Fermé par une porte de bois l’accès à la ville était aussi protégé par un large fossé. La tour comporte 3 niveaux munis d’étroites archères. La salle du bas, équi­­­pée d’une chemi­­­née, était la salle des gardes.
Avec l’évolu­­­tion de l’artille­­­rie au XVIIème siècle, la Porte de Bour­­­gogne fut englo­­­bée dans une dispo­­­si­­­tif bastionné plus vaste alignant 3 fossés et 3 pont-levis.

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L’ancien colombier

Autre­­­­­­­­­­­fois colom­­­­­­­­­­­bier de l’abbaye, de forme origi­­­­­­­­­­­nale, cet édifice abrite actuel­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­ment l’office du tourisme ainsi que des expo­­­­­­­­­­­si­­­­­­­­­­­tions artis­­­­­­­­­­­tiques. Une pierre porte la date de 1749…

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Le Musée du Feutre

Il a pris place dans l’ancienne grange abba­­­­­­­­­­­tiale.
Unique en France, le Musée du Feutre de laine vous propose de décou­­­­­­­­­­­vrir de manière ludique et origi­­­­­­­­­­­nale le plus vieux textile du monde, de ses origines aux usages indus­­­­­­­­­­­triels les plus nova­­­­­­­­­­­teurs, en passant par des créa­­­­­­­­­­­tions artis­­­­­­­­­­­tiques contem­­­­­­­­­­­po­­­­­­­­­­­raines origi­­­­­­­­­­­nales.

Retrouvez les actualités du Musée sur Facebook

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La Maison espagnole

L’immeuble abrite le réputé restau­­­­­­­­­­­rant Les Éche­­­­­­­­­­­vins
Seuls vestiges des maisons à colom­­­­­­­­­­­bage de Mouzon leur nom vient simple­­­­­­­­­­­ment du fait qu’elles exis­­­­­­­­­­­taient déjà lors de l’occu­­­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­­­tion de la ville par les Espa­­­­­­­­­­­gnols au milieu du XVIIème siècle.

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Amblimont

Situé à flanc de coteau, sur la rive droite de la Meuse, Amblimont apparaît comme un promontoire dominant les paysages aux alentours.
Marié depuis décembre 2015 avec sa voisine, Amblimont est devenue une partie de « Mouzon commune nouvelle ».

En 1680, le roi « SOLEIL » parcourt les Ardennes.
Le 22 août 1680, LOUIS XIV et sa cour dînent à Amblimont, avant d’aller dormir à Stenay.
Au sommet de le Truche, le roi « SOLEIL » aurait déclaré :  » Il n’y a pas de plus bel endroit dans tout mon royaume » « 
C’est aussi la patrie de Thomas-Claude Renart de Fuchsamberg, entre autres qualités, Gouverneur des îles d’Amérique (Il est nommé gouverneur général des Antilles françaises le 19 septembre 1696).

Schneider Patricia
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Site gallo-romain du Flavier

Durant les périodes gallo-romaines et méro­­­­­­vin­­­­­­giennes, Mouzon était un passage sur la Meuse pour la voie romaine reliant Trèves à Reims. Un marché impor­­­­­­tant s’y est déve­­­­­­loppé, d’où l’origine du nom de la cite : « moso magus », marché sur la Meuse.
Sur le site, des fouilles ont fait appa­­­­­­raître les vestiges de trois temples établis entre 50 av JC et 350 APJC. Des ex-voto, sous forme d’armes minia­­­­­­tures, des fibules (agrafes), des céra­­­­­­miques et des monnaies gauloises et romaines ont été trou­­­­­­vés.

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L’Orgue de l’église-abbatiale

« C’est en 1725 que le Sieur Chris­­­­­­­­­­­tophe Mouche­­­­­­­­­­­rel termi­­­­­­­­­­­noit sa toute nouvelle Orgue, d’une bonne sculp­­­­­­­­­­­ture et archi­­­­­­­­­­­tec­­­­­­­­­­­ture moderne, ladite Orgue posée dans l’église de l’Abbaye Notre-Dame de la Ville de Mouzon, Ordre de Saint Benoit ».

« C’est en 1991 que le Sieur Barthé­­­­­­­­­­­lémy Formen­­­­­­­­­­­telli, Facteur d’Orgues très-habile rési­­­­­­­­­­­dant à Vérone, et fort connais­­­­­­­­­­­seur de la facture dudit Mouche­­­­­­­­­­­rel, termi­­­­­­­­­­­nait de raccom­­­­­­­­­­­mo­­­­­­­­­­­der ladite Orgue qui en avait bien besoin ».
Son beau buffet sculpté est classé. L’asso­­­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­­­tion « Présence de l’Abba­­­­­­­­­­­tiale » y orga­­­­­­­­­­­nise des concerts chaque année.

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Chemin de ronde

Il reliait le château aux tours des remparts, permet­­­tant à la fois la surveillance du fleuve et un dépla­­­ce­­­ment des soldats à l’abri des tirs ennemis. Vue sur les rives de Meuse.
A l’extérieur, il comportait de petites casemates abritant des soldats prêts à intervenir si l’ennemi tentait de traverser le fleuve. Sur le chemin, de grosses pierres s’appuyant sur le mur servaient de marchepied pour surveiller toute la campagne située au sud de la cité mouzonnaise.

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Remparts du château

Une première mention de « Mosomo castello » est connue grâce à une pièce de monnaie méro­­­vin­­­gienne. Ce « castel » est dévasté par Carlo­­­man en 871 et par les Normands en 882. Sans doute consti­­­tuée de palis­­­sades de bois, la forti­­­fi­­­ca­­­tion évolue vers plus de soli­­­dité et de complexité

Le 16 juillet 1379 Mouzon est ratta­­­ché aux posses­­­sions du roi de France (Charles V) après un échange de domaines
entre le roi et les arche­­­vêques de Reims.
Même si le roi n’y habita jamais, une sorte de cour s’est déve­­­lop­­­pée dans et autour du château regrou­­­pant les digni­­­taires, repré­­­sen­­­tant l’auto­­­rité royale dont le gouver­­­neur. Comme les remparts, le château est aban­­­donné après 1659.

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La Tour de la Couaillote

Située en bordure du bras nord de la Meuse (aujourd’hui Canal des Ardennes), elle compor­­­tait des salles super­­­­­po­­­sées de 8 m de diamètre inté­­­rieur, renfor­­­cées par des murs de 4 m d’épais­­­seur.

Elle inter­­­­­di­­­sait la traver­­­sée de ce bras de Meuse, en face de la Tour de l’Eperon et devait épau­­­ler la Tour de l’Abbaye plus au sud.

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La Grosse Tour

Ce fut une des construc­­­tions les plus massives de la défense de Mouzon : 24 m de diamètre, murs de 8 m d’épais­­­seur, plusieurs étages voûtés couverts d’une terrasse pour le dépla­­­ce­­­ment des canons. Déjà rema­­­niée en 1512, elle fut démon­­­tée à partir de 1672.
Il en reste des éléments impo­­­sants qu’on ne peut appro­­­cher pour cause d’insé­­­cu­­­rité.

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Les agran­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­dis­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ments photos du « Parcours 1910 » proviennent de la collec­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion de Monsieur Pierre Ponce­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­let, ancien notaire à Mouzon qui a pris ces clichés entre 1910 et 1914.


C’est un de ses arrière-petits-fils, Michel Grandy qui a retrouvé dans un grenier les 515 plaques de verre ayant échappé aux pillages des maisons pendant les deux guerres mondiales !
Par ses soins, l’en­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­semble a été scan­­­­­­­­­­­­­­­né et les docu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ments numé­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sés ont été donnés aux « Amis du Patri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­moine de Mouzon » qui les ont égale­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment dépo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sés aux Archives dépar­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­te­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­men­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tales des Ardennes.
La ville de Mouzon remer­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cie chaleu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­reu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment les APMz et Monsieur Michel Gran­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­dry et sa famille.

Les panneaux sont désor­­mais posés en ville. Un plan de visite est dispo­­nible à l’Of­fice de tourisme, en mairie et sur ce site !

Le Parcours 1910

Un notaire, Monsieur Poncelet, réalise plus de 500 clichés de Mouzon entre 1910 et 1914. 26 panneaux répartis en ville restituent le Mouzon du début du 20 ème siècle et permet la comparaison avec l’aspect actuel.
Un document papier du parcours est à disposition à l’Office du tourisme (ou mairie, hors saison).

1. Ecole des Filles

Début du circuit des panneaux, l’hôtel de ville était situé dans le bâtiment de gauche qui devint l’école des filles après 1860.
C’est ici que la directrice de l’école des filles, Isabelle Coffin, trouva la mort lors du bombardement de mai 1940. Son corps ne fut retrouvé qu’un an plus tard.

2. Rue de France

Cette photo de procession montre la richesse et la diversité des commerces à l’époque :
Alimentation générale (Comptoirs Français), une mercerie, (« Tinot »), une boulangerie, un café et les « Etablissement Perier » où l’on vendait de la quincaillerie, parapluies, rouennerie (toiles de coton de type Rouen), sommiers, plumes, duvets…

3. Hangars Roger SOMMER

Aujourd’hui l’ancienne maison Sommer, « La Gravière » a été reconstruite vers 1925 en hommage aux origines alsaciennes (en réalité lorraines) d’une partie de la famille Sommer. Désormais, elle est devenue « Le Manoir de la Gravière », un gite de France, classé 3 épis.
Le musée des débuts de l’aviation de Douzy montre une reproduction à l’échelle 1 du biplan Sommer de 1910.

4. Gare de Mouzon

Image de la société mouzonnaise : la petite famille avec enfants endimanchés et bagages, sans oublier le panier à victuailles en osier, pour le pique-nique.
L’homme élégant porte canotier et belles bottes luisantes, les religieuses de l’hospice observent les nouveaux arrivants pendant que les élégantes restent à l’écart, comme il se doit !

5. Escouade de dragons

L’église Sainte Geneviève, du XIIème siècle, fut construite au bord de l’ancienne voie romaine reliant Reims à Trèves.
Les tas de fumier attestent de l’activité agricole de ce faubourg. Le lavoir vers lequel se dirige cette lavandière existe toujours…

6. Faubourg Sainte Geneviève

De chaque côté du faubourg Sainte-Geneviève, les « usoirs » accueillaient les tas de fumier et les stères de bois ;
Les jardins situés derrière les maisons faisaient de cet espace hors des remparts urbains un village-rue de type lorrain.

7. Passage à niveau

« Lesage » était un café-restaurant mais faisait également marchand de charbon et corbillard à l’occasion…
L’auberge s’est ensuite longtemps appelée « Le Cheval Blanc ». A proximité, on remarque l’ancien château d’eau qui alimentait les chaudières des locomotives à vapeur.

8. Etablissement « Le cheval Blanc »

Jour de fête à Mouzon. Tout le monde est endimanché et les maisons sont pavoisées.
Un groupe autour d’une carriole tirée par un âne est accompagné du chef de gare.

9. Pont de Meuse

Edifié au début du second Empire, cet élégant pont de pierre à trois arches était doublement orné par les armoiries de Mouzon et les aigles napoléoniennes.
Il a été reconstruit à l’identique après 1918, puis détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Le pont actuel date de 1960.

10. L’école des garçons – Place Saint Louis

La porte surmontée d’un fronton triangulaire est datée de 1724.
D’autres portes datées de Mouzon sont encore visibles en ville. L’école des garçons a été détruite en 1940.

11. Café du Kremlin

Cette rue rappelle la présence d’un château médiéval disparu après la Révolution.
Elle menait les ouvriers aux établissements Sommer où travaillait un millier d’ouvriers appelés par le « Gueulard » de l’usine, dans les années 1960.

12. Rue de la Voûte et ses places

Cet espace s’est appelé « Place du marché », son prolongement est devenu l’avenue Moulin Lavigne.

13. Canal et Tour de l’Eperon

Avec le développement de la vapeur, des convois de péniches tirées par des remorqueurs utilisaient le canal, ce qui bloquait le passage des piétons pendant de longues minutes.
Certains jours, des ouvriers rataient ainsi le train devant les emmener vers Sedan. Une passerelle a donc été construite en 1886.

14. Rue Saint Denis

Autrefois, cette ruelle bordait la chapelle Saint-Denis.
Les Espagnols occupaient Mouzon depuis 1650 lorsque Turenne reprit la ville en 1653. La chapelle disparut lors de ces combats.

15. Rue Porte de Bourgogne

Au XVIIème siècle, la Bourgogne était sous domination espagnole, ce qui explique le nom donné à cette entrée de Mouzon lors de la guerre contre les Espagnols.
« Seigneur, garde-nous du pain de Sapogne, de la justice d’Omont et du vin de Mouzon » – Adage médiéval

16. Rue Cul de four

Cette rue en pente menait-elle à un four banal ?

17. Halage et rive droite du canal

Le chenal de gauche menait à la chute d’eau de l’usine Ollivet (laminoirs), aujourd’hui Mittal.
A gauche, on distingue aujourd’hui le port de plaisance avec les vestiges de la Tour de la Couaillotte (déconstruite après 1671) et l’orifice d’une bouche à feu au ras de l’eau. A droite, se poursuit le canal de la Meuse.

18. Rue Porte de Bourgogne (Maison des Echevins)

Vers le fond, à gauche, le départ de la rue Bordereau constitue un repère visuel pour comparer la photo de 1910 et la situation actuelle.
Les maisons de droite ont laissé place à la descente du pont. Le bas-relief visible en hauteur est maintenant conservé dans l’église de Villemontry.

19. Rue des Tanneurs

A droite, l’ancien bâtiment a laissé place à un espace vert. La rue a dû abriter des tanneries au bord de l’eau.
A gauche, le gros bâtiment était le « château du patron » de la brasserie Jacob.

20. Rue Fleur de Lys avec la scierie Didier

Cette partie de rue est aujourd’hui méconnaissable.
Seuls demeurent, à droite le grand bâtiment qui abrite le Marché paysan tous les quatrième vendredis de chaque mois ainsi qu’un vestige de mur et son ouverture devenue inutile.

21. Bâtiments de la fonderie SOMMER

A l’époque de Roger Sommer, l’établissement feutrier possédait une fonderie.
Des jardins ouvriers ont ensuite occupé cet emplacement pour laisser la place, aujourd’hui, à des terrains de sports.

22. Place de l’ancien marché

Les deux maisons blanches du fond de la photo ont été abattues en 1973 pour agrandir l’accès aux usines Sommer par la rue de Château.
Les travaux d’élargissement entraînèrent la destruction d’une tour qui portait la date 1640 sur le linteau de la porte et qui appartenait vraisemblablement à l’ensemble fortifié du château.

23. Cour de la ferme Locart

L’accès à cette cour se faisait par un passage voûté depuis la Grand’ Rue.
C’est aujourd’hui un espace vert, entre la mairie et le chevet de l’abbatiale, baptisé « Place Roger Sommer ».

24. Pharmacie Lanson (aujourd’hui Latrompette)

Cette pharmacie a porté les noms de Lançon, Bardoz, Maillot, Vidal-Duvernet, puis Latrompette.

25. « Grande rue » devenue rue Charles de Gaulle

En 1910 , au fond, dans la grande demeure, habitait Madame Roger Sommer.
Ce quartier a échappé aux destructions de 1918, mais a été détruit en 1940.

26. Maison espagnol – aujourd’hui Les échevins

Cette bourrellerie a déménagé au Colombier qui est devenu l’Office de tourisme.
Elle devient, vers 1950 « La maison espagnole » comme « club » des cadres de l’entreprise Sommer.

27. Sortie de messe de l’Abbatiale

Fin de la promenade 1910 ! Merci de votre visite.

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Parcours Bandes Dessinées
Jean-Claude Servais

L’au­­teur belge de Bandes dessi­­­nées, Jean-Claude Servais a réédité la série « Tendre Violette » dans une version de qualité. Un des albums a pour titre « La Malmai­­­son » dont l’in­­­trigue se passe à Mouzon en 1910.
« Dessi­­­na­­­teur réaliste et sensible, dans la tradi­­­tion des grands graveurs d’an­­tan, Jean-Claude Servais est égale­­­ment un merveilleux conteur. En douceur, il met en place son univers et parle de la campagne du début du XXème siècle, ou bien encore de la région ». Françoise Thomas.
Après avoir reçu les auto­­­ri­­­sa­­­tions de l’au­­­teur et de sa nouvelle maison d’Edi­­­tion (Editions DUPUIS), la ville de Mouzon a conçu le projet de placer, aux endroits repré­­­sen­­­tés par l’au­­teur, des agran­­­dis­­­se­­­ments des 6 planches montrant des rues de Mouzon.
Ainsi, à côté parfois des person­­­nages photo­­­gra­­­phiés par le notaire Ponce­­­let en 1910, des figures sorties de l’ima­­­gi­­­na­­­tion de Jean-Claude Servais accom­­­pagnent le visi­­­teur et l’usa­­­ger des rues.
Jean-Claude Servais est venu à Mouzon le 5 avril 2019 pour inau­­­gu­­­rer ce nouveau parcours.

Culture et patrimoine - Lieux à découvrir - Parcours Bandes Dessinées

Les 6 implan­­­ta­­­tions :

  • Gite de La Gravière, ancienne propriété de la famille Sommer, rue du Faubourg Sainte-Gene­­­viève,
  • Rue De Gaulle
  • Entrée de la rue du Colo­­­nel Borde­­­reau
  • Porte de Bour­­­gogne.
  • Entrée et sortie ville.
  • Tout en haut sur la tour (chemin d’ac­­cès).
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Entrée de Mouzon par la Porte de Bour­­gogne