L’église-abbatiale

Remplaçant une église primitive devenue trop petite, le chœur est bâti vers 1190. Après l’incendie de 1212, elle est reconstruite dans le plus pur style du premier art gothique.
D’importantes restaurations ont été effectuées au XIXème siècle par Boeswillwald (entre 1865 et 1890) puis après les deux guerres mondiales.
L’Orgue de l’église-abbatiale
« C’est en 1725 que le Sieur Christophe Moucherel terminoit sa toute nouvelle Orgue, d’une bonne sculpture et architecture moderne, ladite Orgue posée dans l’église de l’Abbaye Notre-Dame de la Ville de Mouzon, Ordre de Saint Benoit ».
« C’est en 1991 que le Sieur Barthélémy Formentelli, Facteur d’Orgues très-habile résidant à Vérone, et fort connaisseur de la facture dudit Moucherel, terminait de raccommoder ladite Orgue qui en avait bien besoin ».
Son beau buffet sculpté est classé. L’association « Présence de l’Abbatiale » y organise des concerts chaque année.
L’ancienne abbaye

« Sa fondation par l’évêque de Reims Adalbéron date de 971 pour une communauté de moines bénédictins. Démolie pendant les guerres contre les Espagnols (1650 – 1653), l’abbaye est reconstruite en 1660. Devenue hospice civil, elle est désormais une maison de retraite (EHPAD l’Abbaye) et ne se visite pas ».
Le musée du feutre
« Il a pris place dans l’ancienne grange abbatiale. Unique en France, le Musée du Feutre de laine vous propose de découvrir de manière ludique et originale le plus vieux textile du monde, de ses origines aux usages industriels les plus novateurs, en passant par des créations artistiques contemporaines originales ».
Les jardins de l’abbaye
« Les moines bénédictins vivaient des revenus des forêts, des terres agricoles, des vignes et des jardins attenants à l’abbaye. Outre le jardin, l’espace comportait un colombier (Office de Tourisme), des dépendances (Musée du Feutre). Jusqu’en 1671, le jardin était entouré d’une muraille et d’un fossé.
Aujourd’hui, ce sont des jardins d’agrément, ouverts au public. Les mariés et leurs invités s’y arrêtent pour réaliser de magnifiques photos ».
L’ancien colombier
« Autrefois colombier de l’abbaye, de forme originale, cet édifice abrite actuellement l’office du tourisme ainsi que des expositions artistiques ». Une pierre porte la date de 1749…
La Maison espagnole / les Echevins
Seuls vestiges des maisons à colombage de Mouzon leur nom vient simplement du fait qu’elles existaient déjà lors de l’occupation de la ville par les Espagnols au milieu du XVIIème siècle. L’immeuble abrite le réputé restaurant « Les Échevins »
Maison La Gravière
Il s’agit de la résidence de la famille Sommer, industriels du feutre. Ce manoir a été reconstruit après sa destruction durant la première Guerre Mondiale dans un style qui fait penser aux maisons à colombages alsaciennes. Le « Manoir La Gravière » est aujourd’hui un Gîte de France, avec des chambres d’hôtes de charme labellisées 4 épis. Il comprend également un gîte rural 3 épis, ouvert toute l’année.
Eglise du Faubourg Sainte-Geneviève
L’église Sainte Geneviève est située au bord de la rue du faubourg qui était autrefois la route gallo-romaine Reims-Trèves. On ne connaît pas la date de construction de la première église. Celle que l’on peut observer aujourd’hui est une petite église de campagne avec un clocher robuste, elle comprend deux parties :
- La nef romane du XIIème siècle, avec sa voûte, ses grandes arcades intérieures et ses fenêtres en plein cintre,
- Les deux bras du transept et le chœur de style gothique construits en 1575 comme l’indique la clef de voûte du bras nord.
Les vitraux non figuratifs ont été réalisés à la fin du XXème siècle par une Mouzonnaise : leurs couleurs sont plus chaudes du côté sud bien éclairé par le soleil, comme le veut la tradition.
Le site gallo-romain du Flavier
Durant les périodes gallo-romaines et mérovingiennes, Mouzon était un passage sur la Meuse pour la voie romaine reliant Trèves à Reims. Un marché important s’y est développé, d’où l’origine du nom de la cite : « moso magus », marché sur la Meuse.
Sur le site, des fouilles ont fait apparaître les vestiges de trois temples établis entre 50 av JC et 350 APJC. Des ex-voto, sous forme d’armes miniatures, des fibules (agrafes), des céramiques et des monnaies gauloises et romaines ont été trouvés.
Le parcours Petites Cité de Caractère

Le guide est à disposition à l’Office du tourisme ou en téléchargement ci-après :
L’office
Depuis avril 2017, l’Office de tourisme de la Communauté de communes des Portes du Luxembourg est s’installé dans le musée du feutre.
Deux autres point d’information sont intégrés à l’Office : le Musée des débuts de l’aviation à Douzy et l’ouvrage de La Ferté, dernier fort de la ligne Maginot
Ainsi, une synergie entre la ville de Mouzon et la Communauté de communes permet des plages d’ouverture plus importantes.
La gestion du site Internet, la création de documents papier et la représentation sur des événements touristiques sont assurés désormais par l’Office de tourisme des Portes du Luxembourg qui a recruté une responsable, en la personne de Marion Paupert, également responsable du musée.
Les hôtesses accueillent les touristes et les renseignent sur les visites et activités de la région, elles fournissent également de la documentation papier et des cartes routières ou de randonnées. Leur connaissance du tissu touristique local leur permet d’indiquer les gîtes, hôtels et restaurants des environs. Un poste permet d’accéder à Internet.
Office de Tourisme des Portes du Luxembourg à Mouzon
Ouvert du Premier mai à mi-septembre
De 10h00 à midi et de 14h00 à 18h00
Musée du feutre à MOUZON
Email : office@portesduluxembourg.fr
Tél. : +33 (0)3 24 29 79 91
Hors saison – mairie de Mouzon : Tel : +33 (0)3 24 26 10 63
Des remparts à Mouzon
Déjà à l’époque romaine, on note les Trévires au nord et les Rèmes, au sud. Plus tard, après le traité de Verdun de 843 la frontière entre le royaume de Charles le Chauve et la Lotharingie passe entre Mouzon et Carignan (Yvois) ainsi que la séparation entre la France et l’empire germanique.
L’historien Fernand Braudel notait les « permanences » en histoire et il semble bien que cette vocation de Mouzon comme « ville frontière » entre dans cette vision même si on ne doit pas appliquer le concept moderne de frontière aux situations antérieures.
Toujours est-il que c’est à cette localisation que la ville doit d’avoir été fortifiée.
Si les premières défenses peuvent dater de la fondation de l’abbaye cistercienne en 971, elles accompagnent la reconstruction de l’église-abbatiale à partir de 1212 faisant de Mouzon la deuxième ville du diocèse, après Reims.
Ce n’est qu’en 1659 que Louis XIV repousse la frontière du Royaume de France d’une vingtaine de km vers l’est. Les remparts sont alors délaissés ou les pierres taillées sont réemployées à autre chose. La Porte de Bourgogne reste le plus beau vestige de ce passé militaire.
Retrouvez ce parcours dans « Balades interactives »

La Porte de France
Située à l’entrée de Mouzon par le sud-ouest, elle défendait ce qui ne fut longtemps qu’un gué sur la Meuse.
Elle donne accès à « l’île de Mouzon » comprise entre le fleuve et le canal. Il n’en reste plus que la base des deux tours qui prenaient en chicane la voie venant de Beaumont.
Remparts du château
Une première mention de « Mosomo castello » est connue grâce à une pièce de monnaie mérovingienne. Ce « castel » est dévasté par Carloman en 871 et par les Normands en 882. Sans doute constituée de palissades de bois, la fortification évolue vers plus de solidité et de complexité
Le 16 juillet 1379 Mouzon est rattaché aux possessions du roi de France (Charles V) après un échange de domaines entre le roi et les archevêques de Reims.
Même si le roi n’y habita jamais, une sorte de cour s’est développée dans et autour du château regroupant les dignitaires, représentant l’autorité royale dont le gouverneur. Comme les remparts, le château est abandonné après 1659.
La Tour Porte de Bourgogne
Autrefois « Porte Saint Denis », nom correspondant à une église proche et détruite lors des bombardements espagnols en 1650, ses bases datent du XIIème siècle. Fermé par une porte de bois l’accès à la ville était aussi protégé par un large fossé. La tour comporte 3 niveaux munis d’étroites archères. La salle du bas, équipée d’une cheminée, était la salle des gardes.
Avec l’évolution de l’artillerie au XVIIème siècle, la Porte de Bourgogne fut englobée dans une dispositif bastionné plus vaste alignant 3 fossés et 3 pont-levis.
Tour de l’Abbaye

C’est Louis XI qui demande, en 1473, aux moines bénédictins de bâtir une tour pour la défense de la ville et de l’abbaye.
Elle a été renforcée au XVIème siècle par des bastions. Une partie des douves remplies d’eau est visible au bout des jardins actuels de l’Abbaye.
Tour de l’Éperon

Placée au bord de la Meuse, en bas des fossés descendant de la Grosse Tour, elle défendait la ville des approches par le fleuve. Au XIX ème siècle, cette tour a été rehaussée d’une guérite de pierres taillées et de briques.
La Tour Saint-Jérôme

Ce fut vraisemblablement une grosse tour ronde destinée à surveiller les fossés rendus marécageux par la canalisation de différentes sources.
Reste visible une chambre de tir permettant 3 angles de feu depuis l’intérieur tout en ne laissant apparaître qu’une seule embrasure à l’extérieur.
Chemin de ronde
Il reliait le château aux tours des remparts, permettant à la fois la surveillance du fleuve et un déplacement des soldats à l’abri des tirs ennemis. Vue sur les rives de Meuse.
A l’extérieur, il comportait de petites casemates abritant des soldats prêts à intervenir si l’ennemi tentait de traverser le fleuve. Sur le chemin, de grosses pierres s’appuyant sur le mur servaient de marchepied pour surveiller toute la campagne située au sud de la cité mouzonnaise.
La Grosse Tour
Ce fut une des constructions les plus massives de la défense de Mouzon : 24 m de diamètre, murs de 8 m d’épaisseur, plusieurs étages voûtés couverts d’une terrasse pour le déplacement des canons. Déjà remaniée en 1512, elle fut démontée à partir de 1672.
Il en reste des éléments imposants qu’on ne peut approcher pour cause d’insécurité.
La Tour de la Couaillote
Située en bordure du bras nord de la Meuse (aujourd’hui Canal des Ardennes), elle comportait des salles superposées de 8 m de diamètre intérieur, renforcées par des murs de 4 m d’épaisseur.
Elle interdisait la traversée de ce bras de Meuse, en face de la Tour de l’Eperon et devait épauler la Tour de l’Abbaye plus au sud.
Pour une visite guidée, contacter :
- Paul Motte au 06 87 24 23 55
- Madame Legris au 03 24 26 10 64
- Mail : amismouzon@free.fr
Guide papier, en vente au « 8 à 8 » et à l’Office du tourisme.
1. Ecole des Filles

Début du circuit des panneaux, l’hôtel de ville était situé dans le bâtiment de gauche qui devint l’école des filles après 1860.
C’est ici que la directrice de l’école des filles, Isabelle Coffin, trouva la mort lors du bombardement de mai 1940. Son corps ne fut retrouvé qu’un an plus tard.
2. Rue de France

Cette photo de procession montre la richesse et la diversité des commerces à l’époque :
Alimentation générale (Comptoirs Français), une mercerie, (« Tinot »), une boulangerie, un café et les « Etablissement Perier » où l’on vendait de la quincaillerie, parapluies, rouennerie (toiles de coton de type Rouen), sommiers, plumes, duvets…
3. Hangars Roger SOMMER

Aujourd’hui l’ancienne maison Sommer, « La Gravière » a été reconstruite vers 1925 en hommage aux origines alsaciennes (en réalité lorraines) d’une partie de la famille Sommer. Désormais, elle est devenue « Le Manoir de la Gravière », un gite de France, classé 3 épis.
Le musée des débuts de l’aviation de Douzy montre une reproduction à l’échelle 1 du biplan Sommer de 1910.
4. Gare de Mouzon

Image de la société mouzonnaise : la petite famille avec enfants endimanchés et bagages, sans oublier le panier à victuailles en osier, pour le pique-nique.
L’homme élégant porte canotier et belles bottes luisantes, les religieuses de l’hospice observent les nouveaux arrivants pendant que les élégantes restent à l’écart, comme il se doit !
5. Escouade de dragons

L’église Sainte Geneviève, du XIIème siècle, fut construite au bord de l’ancienne voie romaine reliant Reims à Trèves.
Les tas de fumier attestent de l’activité agricole de ce faubourg. Le lavoir vers lequel se dirige cette lavandière existe toujours…
6. Faubourg Sainte Geneviève

De chaque côté du faubourg Sainte-Geneviève, les « usoirs » accueillaient les tas de fumier et les stères de bois ;
Les jardins situés derrière les maisons faisaient de cet espace hors des remparts urbains un village-rue de type lorrain.
7. Passage à niveau

« Lesage » était un café-restaurant mais faisait également marchand de charbon et corbillard à l’occasion…
L’auberge s’est ensuite longtemps appelée « Le Cheval Blanc ». A proximité, on remarque l’ancien château d’eau qui alimentait les chaudières des locomotives à vapeur.
8. Etablissement « Le cheval Blanc »

Jour de fête à Mouzon. Tout le monde est endimanché et les maisons sont pavoisées.
Un groupe autour d’une carriole tirée par un âne est accompagné du chef de gare.
9. Pont de Meuse

Edifié au début du second Empire, cet élégant pont de pierre à trois arches était doublement orné par les armoiries de Mouzon et les aigles napoléoniennes.
Il a été reconstruit à l’identique après 1918, puis détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Le pont actuel date de 1960.
10. L’école des garçons – Place Saint Louis

La porte surmontée d’un fronton triangulaire est datée de 1724.
D’autres portes datées de Mouzon sont encore visibles en ville. L’école des garçons a été détruite en 1940.
11. Café du Kremlin

Cette rue rappelle la présence d’un château médiéval disparu après la Révolution.
Elle menait les ouvriers aux établissements Sommer où travaillait un millier d’ouvriers appelés par le « Gueulard » de l’usine, dans les années 1960.
12. Rue de la Voûte et ses places

Cet espace s’est appelé « Place du marché », son prolongement est devenu l’avenue Moulin Lavigne.
13. Canal et Tour de l’Eperon

Avec le développement de la vapeur, des convois de péniches tirées par des remorqueurs utilisaient le canal, ce qui bloquait le passage des piétons pendant de longues minutes.
Certains jours, des ouvriers rataient ainsi le train devant les emmener vers Sedan. Une passerelle a donc été construite en 1886.
14. Rue Saint Denis

Autrefois, cette ruelle bordait la chapelle Saint-Denis.
Les Espagnols occupaient Mouzon depuis 1650 lorsque Turenne reprit la ville en 1653. La chapelle disparut lors de ces combats.
15. Rue Porte de Bourgogne

Au XVIIème siècle, la Bourgogne était sous domination espagnole, ce qui explique le nom donné à cette entrée de Mouzon lors de la guerre contre les Espagnols.
« Seigneur, garde-nous du pain de Sapogne, de la justice d’Omont et du vin de Mouzon » – Adage médiéval
16. Rue Cul de four

Cette rue en pente menait-elle à un four banal ?
17. Halage et rive droite du canal

Le chenal de gauche menait à la chute d’eau de l’usine Ollivet (laminoirs), aujourd’hui Mittal.
A gauche, on distingue aujourd’hui le port de plaisance avec les vestiges de la Tour de la Couaillotte (déconstruite après 1671) et l’orifice d’une bouche à feu au ras de l’eau. A droite, se poursuit le canal de la Meuse.
18. Rue Porte de Bourgogne (Maison des Echevins)

Vers le fond, à gauche, le départ de la rue Bordereau constitue un repère visuel pour comparer la photo de 1910 et la situation actuelle.
Les maisons de droite ont laissé place à la descente du pont. Le bas-relief visible en hauteur est maintenant conservé dans l’église de Villemontry.
19. Rue des Tanneurs

A droite, l’ancien bâtiment a laissé place à un espace vert. La rue a dû abriter des tanneries au bord de l’eau.
A gauche, le gros bâtiment était le « château du patron » de la brasserie Jacob.
20. Rue Fleur de Lys avec la scierie Didier

Cette partie de rue est aujourd’hui méconnaissable.
Seuls demeurent, à droite le grand bâtiment qui abrite le Marché paysan tous les quatrième vendredis de chaque mois ainsi qu’un vestige de mur et son ouverture devenue inutile.
21. Bâtiments de la fonderie SOMMER

A l’époque de Roger Sommer, l’établissement feutrier possédait une fonderie.
Des jardins ouvriers ont ensuite occupé cet emplacement pour laisser la place, aujourd’hui, à des terrains de sports.
22. Place de l’ancien marché

Les deux maisons blanches du fond de la photo ont été abattues en 1973 pour agrandir l’accès aux usines Sommer par la rue de Château.
Les travaux d’élargissement entraînèrent la destruction d’une tour qui portait la date 1640 sur le linteau de la porte et qui appartenait vraisemblablement à l’ensemble fortifié du château.
23. Cour de la ferme Locart

L’accès à cette cour se faisait par un passage voûté depuis la Grand’ Rue.
C’est aujourd’hui un espace vert, entre la mairie et le chevet de l’abbatiale, baptisé « Place Roger Sommer ».
24. Pharmacie Lanson (aujourd’hui Latrompette)

Cette pharmacie a porté les noms de Lançon, Bardoz, Maillot, Vidal-Duvernet, puis Latrompette.
25. « Grande rue » devenue rue Charles de Gaulle

En 1910 , au fond, dans la grande demeure, habitait Madame Roger Sommer.
Ce quartier a échappé aux destructions de 1918, mais a été détruit en 1940.
26. Maison espagnol – aujourd’hui Les échevins

Cette bourrellerie a déménagé au Colombier qui est devenu l’Office de tourisme.
Elle devient, vers 1950 « La maison espagnole » comme « club » des cadres de l’entreprise Sommer.
27. Sortie de messe de l’Abbatiale

Fin de la promenade 1910 ! Merci de votre visite.
Les jardins de l’abbaye
Les moines bénédictins vivaient des revenus des forêts, des terres agricoles, des vignes et des jardins attenants à l’abbaye.
Outre le jardin, l’espace comportait un colombier (Office de Tourisme), des dépendances (Musée du Feutre). Jusqu’en 1671, le jardin était entouré d’une muraille et d’un fossé.
Aujourd’hui, ce sont des jardins d’agrément, ouverts au public. Les mariés et leurs invités s’y arrêtent pour réaliser de magnifiques photos ».
L’ancienne abbaye
Sa fondation par l’évêque de Reims Adalbéron date de 971 pour une communauté de moines bénédictins.
Démolie pendant les guerres contre les Espagnols (1650 – 1653), l’abbaye est reconstruite en 1660. Devenue hospice civil, elle est désormais une maison de retraite (EHPAD l’Abbaye) et ne se visite pas.
Maison La Gravière

Il s’agit de la résidence de la famille Sommer, industriels du feutre.
Ce manoir a été reconstruit après sa destruction durant la première Guerre Mondiale dans un style qui fait penser aux maisons à colombages alsaciennes. Le « Manoir La Gravière » est aujourd’hui un Gîte de France, avec des chambres d’hôtes de charme labellisées 4 épis. Il comprend également un gîte rural 3 épis, ouvert toute l’année.
GODARD Marie-Josée
03 24 57 08 08
lagraviere08@orange.fr
Site web
Le quartier de Villemontry
Fusionnée en 1965 avec Mouzon distante de moins de 3 km, l’ancienne commune est devenue un quartier de la cité.
Situées au flanc d’un coteau dominant la Meuse en amont de Mouzon, les maisons anciennes, rénovées et très fleuries, offrent un visage particulièrement attachant.
Les habitants œuvrent collectivement pour faire de leur ancien village dominé par l’église un havre de paix dans une nature domestiquée, véritable balcon sur la Meuse
Mairie de Mouzon
03 24 26 10 63
mairie.mouzon08@orange.fr
Eglise du Faubourg Sainte Geneviève
L’église Sainte Geneviève est située au bord de la rue du faubourg qui était autrefois la route gallo-romaine Reims-Trèves. On ne connait pas la date de construction de la première église.
Celle que l’on peut observer aujourd’hui est une petite église de campagne avec un clocher robuste, elle comprend deux parties :
- La nef romane du XIIème siècle, avec sa voûte, ses grandes arcades intérieures et ses fenêtres en plein cintre,
- Les deux bras du transept et le chœur de style gothique construits en 1575 comme l’indique la clef de voûte du bras nord.
Les vitraux non figuratifs ont été réalisés à la fin du XXème siècle par une Mouzonnaise : leurs couleurs sont plus chaudes du côté sud bien éclairé par le soleil, comme le veut la tradition.
Tour de l’Abbaye

C’est Louis XI qui demande, en 1473, aux moines bénédictins de bâtir une tour pour la défense de la ville et de l’abbaye.
Elle a été renforcée au XVIème siècle par des bastions. Une partie des douves remplies d’eau est visible au bout des jardins actuels de l’Abbaye.
Visite guidée – Contacter Paul Motte ou Madame Legris
Les Amis du Patrimoine de Mouzon
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La Porte de France
Située à l’entrée de Mouzon par le sud-ouest, elle défendait ce qui ne fut longtemps qu’un gué sur la Meuse.
Elle donne accès à « l’île de Mouzon » comprise entre le fleuve et le canal. Il n’en reste plus que la base des deux tours qui prenaient en chicane la voie venant de Beaumont.
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La Tour Saint-Jérôme

Ce fut vraisemblablement une grosse tour ronde destinée à surveiller les fossés rendus marécageux par la canalisation de différentes sources.
Reste visible une chambre de tir permettant 3 angles de feu depuis l’intérieur tout en ne laissant apparaître qu’une seule embrasure à l’extérieur.
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Tour de l’Éperon

Placée au bord de la Meuse, en bas des fossés descendant de la Grosse Tour, elle défendait la ville des approches par le fleuve. Au XIX ème siècle, cette tour a été rehaussée d’une guérite de pierres taillées et de briques.
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La Tour Porte de Bourgogne
Autrefois « Porte Saint Denis », nom correspondant à une église proche et détruite lors des bombardements espagnols en 1650, ses bases datent du XIIème siècle. Fermé par une porte de bois l’accès à la ville était aussi protégé par un large fossé. La tour comporte 3 niveaux munis d’étroites archères. La salle du bas, équipée d’une cheminée, était la salle des gardes.
Avec l’évolution de l’artillerie au XVIIème siècle, la Porte de Bourgogne fut englobée dans une dispositif bastionné plus vaste alignant 3 fossés et 3 pont-levis.
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L’ancien colombier
Autrefois colombier de l’abbaye, de forme originale, cet édifice abrite actuellement l’office du tourisme ainsi que des expositions artistiques. Une pierre porte la date de 1749…
Mairie de Mouzon
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Le Musée du Feutre
Il a pris place dans l’ancienne grange abbatiale.
Unique en France, le Musée du Feutre de laine vous propose de découvrir de manière ludique et originale le plus vieux textile du monde, de ses origines aux usages industriels les plus novateurs, en passant par des créations artistiques contemporaines originales.
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Mairie de Mouzon
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La Maison espagnole
L’immeuble abrite le réputé restaurant Les Échevins
Seuls vestiges des maisons à colombage de Mouzon leur nom vient simplement du fait qu’elles existaient déjà lors de l’occupation de la ville par les Espagnols au milieu du XVIIème siècle.
Mairie de Mouzon
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Amblimont
Situé à flanc de coteau, sur la rive droite de la Meuse, Amblimont apparaît comme un promontoire dominant les paysages aux alentours.
Marié depuis décembre 2015 avec sa voisine, Amblimont est devenue une partie de « Mouzon commune nouvelle ».
En 1680, le roi « SOLEIL » parcourt les Ardennes.
Le 22 août 1680, LOUIS XIV et sa cour dînent à Amblimont, avant d’aller dormir à Stenay.
Au sommet de le Truche, le roi « SOLEIL » aurait déclaré : » Il n’y a pas de plus bel endroit dans tout mon royaume » «
C’est aussi la patrie de Thomas-Claude Renart de Fuchsamberg, entre autres qualités, Gouverneur des îles d’Amérique (Il est nommé gouverneur général des Antilles françaises le 19 septembre 1696).
Schneider Patricia
max.schneider@orange.fr
Site web
Site gallo-romain du Flavier

Durant les périodes gallo-romaines et mérovingiennes, Mouzon était un passage sur la Meuse pour la voie romaine reliant Trèves à Reims. Un marché important s’y est développé, d’où l’origine du nom de la cite : « moso magus », marché sur la Meuse.
Sur le site, des fouilles ont fait apparaître les vestiges de trois temples établis entre 50 av JC et 350 APJC. Des ex-voto, sous forme d’armes miniatures, des fibules (agrafes), des céramiques et des monnaies gauloises et romaines ont été trouvés.
Les Amis du Patrimoine de Mouzon
03 24 29 79 91
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L’Orgue de l’église-abbatiale
« C’est en 1725 que le Sieur Christophe Moucherel terminoit sa toute nouvelle Orgue, d’une bonne sculpture et architecture moderne, ladite Orgue posée dans l’église de l’Abbaye Notre-Dame de la Ville de Mouzon, Ordre de Saint Benoit ».
« C’est en 1991 que le Sieur Barthélémy Formentelli, Facteur d’Orgues très-habile résidant à Vérone, et fort connaisseur de la facture dudit Moucherel, terminait de raccommoder ladite Orgue qui en avait bien besoin ».
Son beau buffet sculpté est classé. L’association « Présence de l’Abbatiale » y organise des concerts chaque année.
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Présence de l’Abbatiale
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Site web
Chemin de ronde
Il reliait le château aux tours des remparts, permettant à la fois la surveillance du fleuve et un déplacement des soldats à l’abri des tirs ennemis. Vue sur les rives de Meuse.
A l’extérieur, il comportait de petites casemates abritant des soldats prêts à intervenir si l’ennemi tentait de traverser le fleuve. Sur le chemin, de grosses pierres s’appuyant sur le mur servaient de marchepied pour surveiller toute la campagne située au sud de la cité mouzonnaise.
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Les Amis du Patrimoine de Mouzon
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Remparts du château
Une première mention de « Mosomo castello » est connue grâce à une pièce de monnaie mérovingienne. Ce « castel » est dévasté par Carloman en 871 et par les Normands en 882. Sans doute constituée de palissades de bois, la fortification évolue vers plus de solidité et de complexité
Le 16 juillet 1379 Mouzon est rattaché aux possessions du roi de France (Charles V) après un échange de domaines
entre le roi et les archevêques de Reims.
Même si le roi n’y habita jamais, une sorte de cour s’est développée dans et autour du château regroupant les dignitaires, représentant l’autorité royale dont le gouverneur. Comme les remparts, le château est abandonné après 1659.
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La Tour de la Couaillote
Située en bordure du bras nord de la Meuse (aujourd’hui Canal des Ardennes), elle comportait des salles superposées de 8 m de diamètre intérieur, renforcées par des murs de 4 m d’épaisseur.
Elle interdisait la traversée de ce bras de Meuse, en face de la Tour de l’Eperon et devait épauler la Tour de l’Abbaye plus au sud.
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La Grosse Tour
Ce fut une des constructions les plus massives de la défense de Mouzon : 24 m de diamètre, murs de 8 m d’épaisseur, plusieurs étages voûtés couverts d’une terrasse pour le déplacement des canons. Déjà remaniée en 1512, elle fut démontée à partir de 1672.
Il en reste des éléments imposants qu’on ne peut approcher pour cause d’insécurité.
Visite guidée – Contacter Paul Motte ou Madame Legris
Les Amis du Patrimoine de Mouzon
06 87 24 23 55 ou 03 24 26 10 64
amismouzon@free.fr
Site web
Les agrandissements photos du « Parcours 1910 » proviennent de la collection de Monsieur Pierre Poncelet, ancien notaire à Mouzon qui a pris ces clichés entre 1910 et 1914.

C’est un de ses arrière-petits-fils, Michel Grandy qui a retrouvé dans un grenier les 515 plaques de verre ayant échappé aux pillages des maisons pendant les deux guerres mondiales !
Par ses soins, l’ensemble a été scanné et les documents numérisés ont été donnés aux « Amis du Patrimoine de Mouzon » qui les ont également déposés aux Archives départementales des Ardennes.
La ville de Mouzon remercie chaleureusement les APMz et Monsieur Michel Grandry et sa famille.
Les panneaux sont désormais posés en ville. Un plan de visite est disponible à l’Office de tourisme, en mairie et sur ce site !
Le Parcours 1910
Un notaire, Monsieur Poncelet, réalise plus de 500 clichés de Mouzon entre 1910 et 1914. 26 panneaux répartis en ville restituent le Mouzon du début du 20 ème siècle et permet la comparaison avec l’aspect actuel.
Un document papier du parcours est à disposition à l’Office du tourisme (ou mairie, hors saison).
1. Ecole des Filles

Début du circuit des panneaux, l’hôtel de ville était situé dans le bâtiment de gauche qui devint l’école des filles après 1860.
C’est ici que la directrice de l’école des filles, Isabelle Coffin, trouva la mort lors du bombardement de mai 1940. Son corps ne fut retrouvé qu’un an plus tard.
2. Rue de France

Cette photo de procession montre la richesse et la diversité des commerces à l’époque :
Alimentation générale (Comptoirs Français), une mercerie, (« Tinot »), une boulangerie, un café et les « Etablissement Perier » où l’on vendait de la quincaillerie, parapluies, rouennerie (toiles de coton de type Rouen), sommiers, plumes, duvets…
3. Hangars Roger SOMMER

Aujourd’hui l’ancienne maison Sommer, « La Gravière » a été reconstruite vers 1925 en hommage aux origines alsaciennes (en réalité lorraines) d’une partie de la famille Sommer. Désormais, elle est devenue « Le Manoir de la Gravière », un gite de France, classé 3 épis.
Le musée des débuts de l’aviation de Douzy montre une reproduction à l’échelle 1 du biplan Sommer de 1910.
4. Gare de Mouzon

Image de la société mouzonnaise : la petite famille avec enfants endimanchés et bagages, sans oublier le panier à victuailles en osier, pour le pique-nique.
L’homme élégant porte canotier et belles bottes luisantes, les religieuses de l’hospice observent les nouveaux arrivants pendant que les élégantes restent à l’écart, comme il se doit !
5. Escouade de dragons

L’église Sainte Geneviève, du XIIème siècle, fut construite au bord de l’ancienne voie romaine reliant Reims à Trèves.
Les tas de fumier attestent de l’activité agricole de ce faubourg. Le lavoir vers lequel se dirige cette lavandière existe toujours…
6. Faubourg Sainte Geneviève

De chaque côté du faubourg Sainte-Geneviève, les « usoirs » accueillaient les tas de fumier et les stères de bois ;
Les jardins situés derrière les maisons faisaient de cet espace hors des remparts urbains un village-rue de type lorrain.
7. Passage à niveau

« Lesage » était un café-restaurant mais faisait également marchand de charbon et corbillard à l’occasion…
L’auberge s’est ensuite longtemps appelée « Le Cheval Blanc ». A proximité, on remarque l’ancien château d’eau qui alimentait les chaudières des locomotives à vapeur.
8. Etablissement « Le cheval Blanc »

Jour de fête à Mouzon. Tout le monde est endimanché et les maisons sont pavoisées.
Un groupe autour d’une carriole tirée par un âne est accompagné du chef de gare.
9. Pont de Meuse

Edifié au début du second Empire, cet élégant pont de pierre à trois arches était doublement orné par les armoiries de Mouzon et les aigles napoléoniennes.
Il a été reconstruit à l’identique après 1918, puis détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Le pont actuel date de 1960.
10. L’école des garçons – Place Saint Louis

La porte surmontée d’un fronton triangulaire est datée de 1724.
D’autres portes datées de Mouzon sont encore visibles en ville. L’école des garçons a été détruite en 1940.
11. Café du Kremlin

Cette rue rappelle la présence d’un château médiéval disparu après la Révolution.
Elle menait les ouvriers aux établissements Sommer où travaillait un millier d’ouvriers appelés par le « Gueulard » de l’usine, dans les années 1960.
12. Rue de la Voûte et ses places

Cet espace s’est appelé « Place du marché », son prolongement est devenu l’avenue Moulin Lavigne.
13. Canal et Tour de l’Eperon

Avec le développement de la vapeur, des convois de péniches tirées par des remorqueurs utilisaient le canal, ce qui bloquait le passage des piétons pendant de longues minutes.
Certains jours, des ouvriers rataient ainsi le train devant les emmener vers Sedan. Une passerelle a donc été construite en 1886.
14. Rue Saint Denis

Autrefois, cette ruelle bordait la chapelle Saint-Denis.
Les Espagnols occupaient Mouzon depuis 1650 lorsque Turenne reprit la ville en 1653. La chapelle disparut lors de ces combats.
15. Rue Porte de Bourgogne

Au XVIIème siècle, la Bourgogne était sous domination espagnole, ce qui explique le nom donné à cette entrée de Mouzon lors de la guerre contre les Espagnols.
« Seigneur, garde-nous du pain de Sapogne, de la justice d’Omont et du vin de Mouzon » – Adage médiéval
16. Rue Cul de four

Cette rue en pente menait-elle à un four banal ?
17. Halage et rive droite du canal

Le chenal de gauche menait à la chute d’eau de l’usine Ollivet (laminoirs), aujourd’hui Mittal.
A gauche, on distingue aujourd’hui le port de plaisance avec les vestiges de la Tour de la Couaillotte (déconstruite après 1671) et l’orifice d’une bouche à feu au ras de l’eau. A droite, se poursuit le canal de la Meuse.
18. Rue Porte de Bourgogne (Maison des Echevins)

Vers le fond, à gauche, le départ de la rue Bordereau constitue un repère visuel pour comparer la photo de 1910 et la situation actuelle.
Les maisons de droite ont laissé place à la descente du pont. Le bas-relief visible en hauteur est maintenant conservé dans l’église de Villemontry.
19. Rue des Tanneurs

A droite, l’ancien bâtiment a laissé place à un espace vert. La rue a dû abriter des tanneries au bord de l’eau.
A gauche, le gros bâtiment était le « château du patron » de la brasserie Jacob.
20. Rue Fleur de Lys avec la scierie Didier

Cette partie de rue est aujourd’hui méconnaissable.
Seuls demeurent, à droite le grand bâtiment qui abrite le Marché paysan tous les quatrième vendredis de chaque mois ainsi qu’un vestige de mur et son ouverture devenue inutile.
21. Bâtiments de la fonderie SOMMER

A l’époque de Roger Sommer, l’établissement feutrier possédait une fonderie.
Des jardins ouvriers ont ensuite occupé cet emplacement pour laisser la place, aujourd’hui, à des terrains de sports.
22. Place de l’ancien marché

Les deux maisons blanches du fond de la photo ont été abattues en 1973 pour agrandir l’accès aux usines Sommer par la rue de Château.
Les travaux d’élargissement entraînèrent la destruction d’une tour qui portait la date 1640 sur le linteau de la porte et qui appartenait vraisemblablement à l’ensemble fortifié du château.
23. Cour de la ferme Locart

L’accès à cette cour se faisait par un passage voûté depuis la Grand’ Rue.
C’est aujourd’hui un espace vert, entre la mairie et le chevet de l’abbatiale, baptisé « Place Roger Sommer ».
24. Pharmacie Lanson (aujourd’hui Latrompette)

Cette pharmacie a porté les noms de Lançon, Bardoz, Maillot, Vidal-Duvernet, puis Latrompette.
25. « Grande rue » devenue rue Charles de Gaulle

En 1910 , au fond, dans la grande demeure, habitait Madame Roger Sommer.
Ce quartier a échappé aux destructions de 1918, mais a été détruit en 1940.
26. Maison espagnol – aujourd’hui Les échevins

Cette bourrellerie a déménagé au Colombier qui est devenu l’Office de tourisme.
Elle devient, vers 1950 « La maison espagnole » comme « club » des cadres de l’entreprise Sommer.
27. Sortie de messe de l’Abbatiale

Fin de la promenade 1910 ! Merci de votre visite.

L’auteur belge de Bandes dessinées, Jean-Claude Servais a réédité la série « Tendre Violette » dans une version de qualité. Un des albums a pour titre « La Malmaison » dont l’intrigue se passe à Mouzon en 1910.
« Dessinateur réaliste et sensible, dans la tradition des grands graveurs d’antan, Jean-Claude Servais est également un merveilleux conteur. En douceur, il met en place son univers et parle de la campagne du début du XXème siècle, ou bien encore de la région ». Françoise Thomas.
Après avoir reçu les autorisations de l’auteur et de sa nouvelle maison d’Edition (Editions DUPUIS), la ville de Mouzon a conçu le projet de placer, aux endroits représentés par l’auteur, des agrandissements des 6 planches montrant des rues de Mouzon.
Ainsi, à côté parfois des personnages photographiés par le notaire Poncelet en 1910, des figures sorties de l’imagination de Jean-Claude Servais accompagnent le visiteur et l’usager des rues.
Jean-Claude Servais est venu à Mouzon le 5 avril 2019 pour inaugurer ce nouveau parcours.

Les 6 implantations :
- Gite de La Gravière, ancienne propriété de la famille Sommer, rue du Faubourg Sainte-Geneviève,
- Rue De Gaulle
- Entrée de la rue du Colonel Bordereau
- Porte de Bourgogne.
- Entrée et sortie ville.
- Tout en haut sur la tour (chemin d’accès).
